Editorial: l'homéopathie en première ligne
Le mois dernier, nous avons mis l’accent sur des projets mis en œuvre par des homéopathes dans des régions isolées du monde, régions où il y a peu d’accès aux soins et souvent pas d’accès du tout pour ceux qui n’ont pas les moyens de payer. Les conditions de vie y sont souvent inconcevables pour la plupart d’entre nous : extrême pauvreté, situations dangereuses, pollution effroyable, et maladies dont nous ne connaissons souvent que le nom. Ces homéopathes, eux-mêmes, se retrouvent souvent dans des situations précaires, poussés au bout de leurs ressources personnelles et sans soutien médical dans les situations d’urgence. Ce mois ci, nous continuons sur ce sujet avec des témoignages venant de Haïti, du Népal, et de l’Indonésie.
Heureusement, les homéopathes ont tendance à répondre à l’appel à l’aide de ceux qui ont été sérieusement traumatisés par des événements dramatiques ou qui vivent dans des situations de manque chronique. Les articles de ce mois-ci racontent les expériences de ces homéopathes qui, bien que poussés jusqu’à la limite de leurs capacités humaines et homéopathiques, ont tenu bon et s’en sont trouvés enrichis.
Edouard Broussalian nous propose un carnet de route agrémenté de réflexions personnelles sur son expérience en Haïti. Généralement, Cuprum, Arsenicum, Camphor ou Veratrum sont considérés correspondre au genus epidemicus du choléra. Dans cette situation particulière, cependant, aucun de ces remèdes ne correspondent exactement à l’image observée. Phosphorus, par contre, avec sa soif extrême pour les boissons froides, son aggravation du soir et son désir de compagnie, entre autres symptômes, est apparu comme le remède de choix. Phosphorus est ainsi donné par aérosol et les résultats sont spectaculaires. Alors que le traitement conventionnel dure entre 6 et 8 jours, le traitement homéopathique offre des résultats significatifs entre 6 et 12 heures. Ces résultats démontrent une fois de plus la rapidité et l’efficacité d’un traitement homéopathique bien prescrit.
Au Népal, le centre de santé créé par Tinus Smits and Ortrud Lindeman en 1995 est maintenant bien établi ; plus récemment, un centre de formation pour étudiants Népalais est venu le compléter. Le centre est aujourd’hui dirigé par des homéopathes Népalais avec le soutien de collègues européens qui partagent leur temps et expérience gratuitement, en clinique et au collège ; ils viennent chacun à tour de rôle pour un mois. Les témoignages des homéopathes hollandais, Resie Moonen et Huib Wijtenberg, nous donnent une bonne idée des conditions dans lesquelles ils travaillent et ce que ce travail signifie pour eux personnellement. Si vous désirez en savoir plus sur ce projet, vous pouvez visiter leur site : www.homeopathynepal.com
Joanne Gundry de Nouvelle-Zélande, nous offre un récit impressionnant de son voyage dans les fins fonds de l’Indonésie, un petit groupe d’îles, où l’accès aux soins est pratiquement inexistant. Se reposant sur sa foi et sur son courage plus que sur son expérience homéopathique, elle a pu aider des centaines de personnes, démontrant qu’avec une connaissance solide des bases de l’homéopathie, il est possible d’accomplir des merveilles dans des cas et conditions extrêmes.
À nouveau, nous espérons que ce numéro vous inspirera
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Reply #1 on : Sat June 18, 2011, 21:14:24