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(Eucalyptus Globulus.)
Analytique
Générale :
Agit sur la sphère digestive, en
occasionnant une indigestion, suivie de diarrhée ; toutes les sécrétions
sentent l’eucalyptus, qui est le plus important constituant du remède.
Eucalyptus, augmente également
l’action du coeur, fait baisser la tension artérielle, et induit un état
fébrile, qui correspond aux fièvres rémittentes ou intermittentes, aux fièvres
paludéennes.
De ce fait, il est homoeopathique
à tous ces tableaux cliniques ; on obtient de remarquables résultats par son
emploi entre les mains de médecins de toutes les Écoles, durant ces 50
dernières années.
Symptômes caractéristiques.
Tête : (Eucalyptus)
Céphalées nerveuses et autres
douleurs de la tête, qui n’ont pas une périodicité ponctuelle.
Nez : (Eucalyptus)
Catarrhe des voies nasales. (Hydras.,
Kalium bi.)
Yeux : (Eucalyptus)
Ophtalmie catarrhale.
Bouche : (Eucalyptus)
Sensation de brûlure, s’étendant
au pharynx et à l’oesophage, avec soif.
Sécrétion
salivaire excessive.(Merc., Iodi., Nitr. ac.)
Estomac : (Eucalyptus)
Éructations
d’odeur forte.
Digestion lente.
Sensation de brûlure très chaude
dans l’estomac.
Plénitude,
pression et poids dans l’estomac.(Ars., Bry., Nux v., Puls.)
Abdomen : (Eucalyptus)
Pression inconfortable et
plénitude dans la région ombilicale.
Sensation comme
si une diarrhée allait apparaître. (Aloe.)
Selles : (Eucalyptus)
Dysenterie, avec
chaleur dans le rectum ; ténesme ; écoulement de mucosités ;
grande prostration ; hémorragie intestinale. (Ham., Ipec.)
Diarrhée fluide, comme de l’eau,
précédée de douleurs vives dans les intestins.
Organes respiratoires : (Eucalyptus)
Respiration accélérée.
Dyspnée dans
l’asthme cardiaque ; également, lorsqu’un anévrisme comprime le pneumogastrique
et ses branches.
Peau : (Eucalyptus)
Éruptions
cutanées, de caractère herpétique ; gros ganglions ; ulcères
indolents, nauséabonds.
Action thérapeutique : (Eucalyptus)
On l’utilise
principalement dans le traitement des fièvres intermittentes et rémittentes ;
le paludisme, après échec de la quinine ; les cachexies dues à la quinine (les
fièvres palustres n’existent pas dans les régions où cet arbre pousse, et, on
croit en general que la culture de cet arbre augmente d’une manière
spectaculaire le degree sanitaire) ; catarrhe ; dysenterie ; diarrhée ;
leucorrhée ; bronchites ; eruptions ; ulcers ; plaies qui suppurent ; névralgie
; rhumatisme ; fièvre typhoïde.
Les organismes
cryptogamiques, et les bactéries, ainsi que les infusoires, sont purifiés par
l’addition d’Eucalyptus.
Compte tenu de
ses propriétés antiseptiques, ce remède a été utilisé localement dans
l’infection utérine, l’ozène, le cancer, la gangrène, etc., quand ces
affections s’accompagnent d’une grande fétidité.
Comparaisons : (Eucalyptus)
Ars., Bapt., Cinch., Ced., Carb.
ac.
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