Grande Matière Médicale Homoeopathique de Cowperthwaite
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Description: Dr Allen Corson COWPERTHWAITE (1848-1926)JABORANDI.

(Pilocarpus Pinnatus.)

 

Analytique Générale :

 

Action puissante sur les glandes salivaires et celles de la transpiration, occasionnant une irritation et une sécrétion excessive.

 

Ses effets caractéristiques sont décrits ci–après :

 

 « Très souvent la face devient rouge ; les artères temporales battent trop fortement ; de plus, il existe une sensation particulière de chaleur dans la bouche et sur la face, tandis que la quantité de la salive augmente.

 

En peu de temps, le front devient moite, et le visage plus rouge ; puis des gouttes de sueur apparaissent sur le front, les joues et les tempes.

 

La quantité de salive augmente, toutes les glandes salivaires sont concernées par cette augmentation ; la bouche est remplie d’une quantité immense de liquide, et l’expectoration est incessante ; en même temps, la transpiration couvre la face et le cou ; puis le corps tout entier devint rouge et moite, et l’on ressent agréablement une chaleur ; en quelques minutes, la transpiration cesse sur la surface du corps et s’écoule sur les côtés.

 

Entre temps, d’autres symptômes sont survenus.

 

Au début, les paupières deviennent humides, moites, puis la sécrétion des canaux lacrymaux augmente graduellement, et, après s’être collectée dans les canthi, coule lentement le long des joues ; en même temps, on constate un écoulement abondant de la membrane de Schneiderian, écoulement augmenté par les larmes qui coulent au travers du conduit nasal ; en plus, il existe une activité accrue des glandes muqueuses du pharynx, de la trachée et des bronches.

 

Tous ces effets atteignent leur maximum en trois quart d’heures après la prise de la drogue, se poursuivant ainsi durant trente à quarante minutes.

 

Couché sur le côté, la salive coule facilement de la bouche, le patient crache 10 à 15 fois par minute ; le flot est tellement rapide qu’il peut difficilement parler ; les glandes salivaires sont augmentées de volume et la bouche devient plus chaude.

 

Le corps baigne dans la transpiration ; une chemise est trempée en quelques minutes ; une sensation de bien être ou de faiblesse, suivant le cas, est éprouvée. La soif est intense. Les pupilles sont légèrement contractées.

 

Peu à peu, l’activité excessive du processus sécrétoire est diminuée ; en une heure un quart, ou en une heure trois quarts, le larmoiement, l’écoulement nasal, l’expectoration bronchique, et finalement le flot salivaire ainsi que la transpiration, sont sensiblement diminués, et les régions atteintes reviennent graduellement à leur état normal.

 

Quand la transpiration et le flot salivaire ont cessés, le sujet est prostré et somnolent. Les régions qui ont sécrétées si copieusement, sont maintenant très sèches, surtout la bouche et le pharynx. On note également beaucoup de soif. »

 

La rapidité de la circulation est notablement augmentée, mais la tension artérielle et la température sont abaissées.

 

Action thérapeutique : (Jaborandi)

Transpiration excessive, que ce soit durant la convalescence des maladies aiguës, ou au cours des maladies chroniques, comme la tuberculose ; ptyalisme ; myopie ; épanchements hydropiques de la plèvre et des poumons ; hydropisie cardiaque ; hydropisie rénale ; diabète insipide ; prurigo.

 

Comparaisons : (Jaborandi)

Atrop., Physos., Amyl nit.

 

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