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(Pilocarpus Pinnatus.)
Analytique
Générale :
Action puissante sur les glandes
salivaires et celles de la transpiration, occasionnant une irritation et une
sécrétion excessive.
Ses effets caractéristiques sont
décrits ci–après :
« Très souvent la face devient
rouge ; les artères temporales battent trop fortement ; de plus, il
existe une sensation particulière de chaleur dans la bouche et sur la face,
tandis que la quantité de la salive augmente.
En peu de temps, le front devient
moite, et le visage plus rouge ; puis des gouttes de sueur apparaissent sur le
front, les joues et les tempes.
La quantité de salive augmente,
toutes les glandes salivaires sont concernées par cette augmentation ; la
bouche est remplie d’une quantité immense de liquide, et l’expectoration est
incessante ; en même temps, la transpiration couvre la face et le cou ;
puis le corps tout entier devint rouge et moite, et l’on ressent agréablement
une chaleur ; en quelques minutes, la transpiration cesse sur la surface
du corps et s’écoule sur les côtés.
Entre temps, d’autres symptômes
sont survenus.
Au début, les paupières deviennent
humides, moites, puis la sécrétion des canaux lacrymaux augmente graduellement,
et, après s’être collectée dans les canthi, coule lentement le long des
joues ; en même temps, on constate un écoulement abondant de la membrane
de Schneiderian, écoulement augmenté par les larmes qui coulent au
travers du conduit nasal ; en plus, il existe une activité accrue des
glandes muqueuses du pharynx, de la trachée et des bronches.
Tous ces effets atteignent leur
maximum en trois quart d’heures après la prise de la drogue, se poursuivant
ainsi durant trente à quarante minutes.
Couché sur le côté, la salive
coule facilement de la bouche, le patient crache 10 à 15 fois par minute ; le
flot est tellement rapide qu’il peut difficilement parler ; les glandes
salivaires sont augmentées de volume et la bouche devient plus chaude.
Le corps baigne dans la
transpiration ; une chemise est trempée en quelques minutes ; une sensation de
bien être ou de faiblesse, suivant le cas, est éprouvée. La soif est intense.
Les pupilles sont légèrement contractées.
Peu à peu, l’activité excessive du
processus sécrétoire est diminuée ; en une heure un quart, ou en une heure
trois quarts, le larmoiement, l’écoulement nasal, l’expectoration bronchique,
et finalement le flot salivaire ainsi que la transpiration, sont sensiblement
diminués, et les régions atteintes reviennent graduellement à leur état normal.
Quand la transpiration et le flot
salivaire ont cessés, le sujet est prostré et somnolent. Les régions qui ont
sécrétées si copieusement, sont maintenant très sèches, surtout la bouche et le
pharynx. On note également beaucoup de soif. »
La rapidité de la circulation est
notablement augmentée, mais la tension artérielle et la température sont abaissées.
Action thérapeutique : (Jaborandi)
Transpiration excessive, que ce
soit durant la convalescence des maladies aiguës, ou au cours des maladies
chroniques, comme la tuberculose ; ptyalisme ; myopie ;
épanchements hydropiques de la plèvre et des poumons ; hydropisie cardiaque ;
hydropisie rénale ; diabète insipide ; prurigo.
Comparaisons : (Jaborandi)
Atrop., Physos., Amyl nit.
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