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Analytique
générale :
Action avant tout sur la moelle
épinière, centres moteurs et sensitifs inclus de la base du cerveau ; touche
prioritairement à cette partie de la moelle qui préside aux fonctions réflexes.
Le tableau clinique objectivé est
celui d’une irritation et d’une excitabilité excessives, donnant naissance à
une action musculaire incohérente, qui à l’extrême, peut aboutir à des
contractions tétaniques, et qui, finalement se termine par une cessation
complète du mouvement musculaire, c’est à dire, la paralysie.
Ces convulsions tétaniques
touchent en particulier les membres et le tronc ; ce dernier étant rigidement
fléchi et le corps tendu comme dans l'opisthotonos, les muscles respiratoires
sont rigidement contractés, rendant la respiration laborieuse, pouvant aller
même à l'asphyxie, tandis qu'en même temps, on note des spasmes du visage, des
mâchoires, de la gorge, de
l'oesophage, de l'intestin et de l'appareil urinaire.
Cet état clinique présente un
tableau horrible, mais malgré cela, le psychisme du patient est intact.
Les paroxysmes sont habituellement
entrecoupés de « périodes de calme, aux cours desquelles, le moindre
bruit, un bin d’air, ou un moindre contact, agissent avec la rapidité de
l’éclair pour faire réapparaître le tableau clinique horrible ». (Stram.)
Finalement, il en résulte la mort,
que ce soit par asthénie ou par asphyxie.
En plus de cette remarquable
action sur le système musculaire, Nux vomica affecte profondément les organes et les
fonctions de la nutrition, les sécrétions sont altérées, les fonctions perverties,
et la substance organique modifiée ; ce qui donne naissance à une
multitude de symptômes gastriques, hépatiques, et intestinales ; ces
troubles ne peuvent être compris et interprétés que par une étude soigneuse de
la pathogénésie de remède.
Ce même caractère d’irritation sur
les muqueuses digestives donne naissance à des symptômes dyspeptiques et
favorise la production de constipation ; cette irritation occasionne
également un état sec catarrhal dans la sphère respiratoire, donnant une
obstruction des voies respiratoires et une toux sèche.
Nux vomica affecte également la sphère génito-urinaire,
occasionnant au début une activité accrue de ces organes, suivie d’un
ralentissement et d’une relaxation.
La particularité majeure de Nux
est son action sur les troubles digestifs, surtout quand ils sont occasionnés
par des erreurs nutritionnels de longue date, par des aliments hautement
assaisonnés, des boissons « stimulantes », des remèdes de
« cheval », et d’une manière générale de leur mélange ; ceci, sur des
patients qui ont des habitudes sédentaires.
Symptômes caractéristiques.
Psychisme : (Nux
vomica)
Querelleur, cela peut aller jusqu’à la violence ; mauvais caractère ; trouve des fautes et jure, dit des gros mots ;
irritable ; morose ; têtu, buté. (Agar., Alum., Borax, Caps., Bry.,
Cham.)
Ce sont des personnes soigneuses,
zélées, portés à l’excitation et à la colère, ou, ayant une disposition à la
malice, à la rancune.
Hypersensibilité aux impressions externes ; ne peut tolérer le bruit, la conversation, la
musique, les odeurs fortes ou la lumière vive. (Bell., Colch., Stram.)
Hypersensibilité, même les mots
inoffensifs l’offense (Caps., Staph.) ; le moindre petit bruit lui fait
peur (Op.) ; anxieux pour
eux-mêmes et leur entourage ; ne peut supporter le moindre médicament,
même si, il est indiqué.
Humeur hypochondriaque, < après avoir mangé ; surtout chez les sédentaires, ou chez ceux qui ont
des douleurs abdominales et de la constipation.
Le temps passe trop
lentement. (Alum.)
Grande anxiété, avec des idées de
suicide (Aur.,
Naja), mais a peur de mourir ; beaucoup de lamentations et de larmes.
Grande peur du travail littéraire et incapacité de
le faire (Aloe) ; ne
peut penser correctement. (Aeth., Cimic., Gels., Phos. ac.)
Peu enclin au
travail physique. (Cinch., Phos., Phos. ac.)
Tête : (Nux vomica)
Confusion de la tête comme si on était ivre (Cinch., Graph.) ; stupéfaction. (Op.)
Vertige après dîner, comme si le cerveau tournait dans un cercle (Alum., Arn., Bell., Bry., Coni), avec une perte de conscience
momentanée : vertige, titube
en marchant comme si, il allait tomber sur le côté ou en arrière. (Bell.)
Lourdeur vertigineuse dans la tête, le matin. (Kreos.)
Mal de tête le matin au lit (Kalium bi., Natr. mur., Nitr. ac.) ; mal de tête dans la
moitié du cerveau, ressentie avant d’ouvrir les yeux ; au niveau du front ; au
niveau de l’occiput comme si la boîte crânienne allait éclater (Bry.,
Natrum mur.) ; comme si
la tête avait été battue avec une hache, une cognée ; comme si, il n’avait pas dormi ; ce mal de tête le rend stupide ; elle disparaît après le lever.
Douleurs forantes, pressives dans
la tête, débutant le matin ; < après manger, avec nausées et
vomissements acides, dans la
soirée, après s’être allongé.
Douleurs tiraillantes, déchirantes,
saccadées, brûlantes ou pinçantes dans la tête, surtout le matin et après
manger.
Lourdeur et pression dans la tête après dîner, surtout en remuant
les yeux.
Pression, comme si quelque chose
de lourd appuyait vers l’avant dans la tête, en se baissant.
Mal de tête,
comme si le cerveau était contusionné ou battu. (Mur. ac.)
Douleur
pressive, comme si un clou était enfoncé profondément dans la face latérale du
cerveau. (Arn., Coff., Ign.)
Violentes secousses ou pointes,
piqûres dans le côté gauche du cerveau, depuis l’orbite jusqu’au pariétal ou à
l’occiput.
Douleur tensive au niveau du front, comme si on pressait, la nuit et le matin ;
< en exposant la tête à l’air froid.
Sensation d’avoir une contusion
dans la partie postérieure de la tête.
Petit gonflement douloureux sur le front.
Le cuir chevelu est sensible au
toucher, au contact (Aconit, Baryt.
c., Cinch., Merc., Mez., Natr. mur., Natr. carb., Nitr. ac.), ou au vent ;
> en étant chaudement couvert.
Les symptômes de la tête sont < le matin, par l’effort
mental, l’exercice en plein air, après avoir mangé, et par le vin (Zincum) et le café ; > dans une pièce chauffée, et en étant tranquillement
assis ou couché.
Yeux :
(Nux vomica)
Photophobie ; très < le matin.
Vision floue,
nuageuse. (Caust., Gels.)
Inflammation des yeux, avec des stries
rouges, gonflées, dans le blanc, avec douleurs pressives, tensives.
Injection sanguine indolore du blanc des yeux ; ecchymoses.
(Arn.)
Brûlures et cuisson
« exquise », comme par du sel, avec larmoiement. (Natr. mur.)
Le bord des paupières ainsi que
les canthi démangent et brûlent, comme si la friction était douloureuse, surtout le
matin.
Sensation de cuisson sèche « exquise » au niveau
des canthi internes, le matin au lit.
Oreilles : (Nux vomica)
Démangeaisons dans l’oreille et dans la trompe d’Eustache.
Sonneries,
rugissements et sifflements dans les oreilles. (Bell., Cinch., Merc., Sulph.)
Douleurs déchirantes, piquantes
dans les oreilles (Puls.) ; < le matin au lit.
Nez : (Nux vomica)
Écoulement abondant de mucosités acides provenant des
narines bouchées.
Coryza ; fluent le
matin ; fluent
dans la journée et bouché la nuit (Ammonium carb., Natr. ars.) ; le matin
et après dîner ; avec des
sensations de grouillement dans le nez et la gorge, avec des éternuements
fréquents, surtout le matin, au lit ; avec des maux de tête, de la chaleur du visage,
des frissons, de la frilosité. (Aconit)
Coryza, < dans une chambre
chaude, chauffée, > à l’air frais. (Puls.)
Les narines sont douloureuses à
l’intérieur, comme si, elles étaient ulcérées.
Face : (Nux vomica)
Pâleur de la face.
Secousses involontaires des
muscles de la face avec déformation spasmodique. (Agar., Bell., Cic., Ign.)
Douleurs faciales déchirantes et
tiraillantes, s’étendant à l’oreille.
Contraction tétanique des mâchoires ; trismus. (Absinth., Cic.,
Hyos., Laur.)
Boutons sur le visage, occasionnés
par une consommation exagérée d’alcool.
Desquamation douloureuse des
lèvres.
Névralgie intermittente ; < au
niveau da la branche sous orbitaire du trijumeau ; < toujours le matin ;
> quelquefois en allant au lit, surtout après abus de café et de liqueurs.
Bouche : (Nux vomica)
Odontalgies tiraillantes,
déchirantes ; < par l’effort mental, par le froid ou les choses froides,
après avoir mangé (Ant. crud.,
Lach., Staph.) ; par le café ou le
vin ; > par la chaleur. (Bry.)
Douleurs piquantes
dans les dents cariées ; dans toute la rangée dentaire.
Langue
saburrale, épaisse, blanche
(Aconit, Ant. crud., Bry., Puls.) ; vésicules sur la langue. (Borax, Merc.,
Nitr. ac.)
Sensation de
lourdeur sur la langue, avec paroles difficiles. (Caust., Gels., Lach.)
L’intérieur de la bouche, la
langue et le palais sont visqueux, et donnent une sensation de mise à vif et d’endolorissement.
Sècheresse de la bouche, sans
beaucoup de soif (Apis, Nux m., Puls.), avec une grande accumulation de salive (Merc.) dans la gorge.
Mauvais goût dans la bouche le matin (Puls.), bien que la nourriture et la boisson aient un
goût naturel ; goût
aigre, acide (Calc. c.,
Cinch., Mag., Nitr. ac.) ; goût amer. . (Bry., Coloc., Cinch.,. Puls., Sulph.)
La bouche dégage une odeur forte. (Arn.,
Aur., Iodi., Kreos., Nitr.
ac.)
Petites ulcérations aphteuses dans
la bouche et la gorge, avec odeur putride ; de la salive sanglante coule la
nuit ; gencives scorbutiques ; crachats de sang coagulé.
Gorge : (Nux vomica)
Gorge irritée (Arum, Sang.), douloureuse, comme raclée, grattée (Arg.), surtout en
avalant, et quand on inhale de l’air froid.
Constriction pharyngée ; la
déglutition est gênée ; douleur en avalant à vide, comme par un tampon
dans la gorge. (Natr. mur.)
Piqûres dans l’oreille en avalant.
Calme l'irritation occasionnée par
des applications topiques, surtout si la sensation de grattement, de mise à vif
est présente.
Estomac : (Nux vomica)
Faim, avec aversion pour la nourriture, surtout le
pain (Lyc., Natr. mur.), l’eau, le
café et le tabac.
Éructations aigres, acides, amères. (Alum., Carb. v.,
Phos., Sulph.)
Violent hoquet. (Cic.,
Hyos., Lyc.)
Pyrosis (Lyc., Natr. mur.) ;
hydrorrhée (Led.) ; après avoir mangé.
Nausées le matin (Calc. c., Puls., Sulph.) ;
après avoir mangé (Ars.) ; par le tabac (Ign.), avec lipothymie. (Ant. tart.)
Vomissements de mucosités acides ; d’aliments et de boissons (Ipec., Phos., Podo.) ; de bile (Grat., Iris, Podo.) ; de sang.
(Ham., Op., Podo., Stan.)
Hauts-le-cœur, comme pour vomi, tandis que l’on remonte des
glaires de la gorge.
La région gastrique est sensible à
la pression.
Douleurs crampoïdes, pinçantes au
niveau de l’estomac. (Bell., Coccul.)
Tension et plénitude au niveau de l’épigastre.
Pression dans l’estomac, une ou deux heures après le repas (Puls.), avec lourdeur de la tête et humeur hypochondriaque.
Gonflement gastrique et pression comme par une pierre dans
l’estomac (Ars., Bry., Puls.) ; surtout après
avoir mangé.
Troubles
gastriques par suralimentation ; par la débauche ; par les drogues, les remèdes
; par les habitudes sédentaires.
Sensation de grattage au creux de l’estomac. (Puls.)
Abdomen : (Nux
vomica)
Pointes, piqûres
dans la région du foie ; < par le contact ou le mouvement. (Bry., Cinch.)
Douleurs
battantes, comme par un abcès du foie.
Jaunisse (Chel.,
Merc.) ; aversion pour la nourriture ; vertiges lipothymiques ; lithiase
vésiculaire, calculs de la vésicule. (Cinch.)
Borborygmes et grouillements dans
l’abdomen (Lyc.),
le matin.
Distension flatulente de l’abdomen après manger. (Cinch., Lyc., Nux m., Rhus tox.)
Colique flatulente ; par
indigestion ; par suralimentation ; comme par un froid (Dulc.,
Merc.) ; douleurs coupantes comme par des pierres (Coloc.) ; pincements, constriction ; colique périodique
après le petit déjeuner, ou après les repas ; les coliques « plient
le patient en deux. » (Aloe,
Caust., Coloc., Iris, Rheum.)
Pression au dessous des petites
côtes comme par des gaz incarcérés. (Carb. v.)
Douleurs à type
de contusions dans les intestins. (Merc.)
Sensation de faiblesse au niveau de l’orifice
inguinal comme si une hernie allait apparaître ; ou douleur, comme si une hernie allait s’étrangler.
(Alum., Nitr. ac.)
Saccades et secousses dans les
muscles de l’abdomen.
Selles et Anus : (Nux
vomica)
Hémorroïdes aveugles ; avec douleurs piquantes, battantes ou pressive
dans le rectum ou l’anus ; après la selle, après un repas, et après un effort mental.
Constipation, avec besoin fréquent et infructueux d’aller à
la selle (Ambr., Coni., Nitr. ac., Sil., Sulph.), et sensation de constriction dans le rectum.
Après la selle, sensation d’avoir encore des selles à
évacuer (Aloe, Lyc.), mais qui ne peuvent pas être
évacuées.
Alternance de diarrhée et de
constipation. (Ant. crud., Card. m., Cimic., Natr. ars., Podo.)
Évacuation de sang rutilant avec les selles, avec une
sensation de constriction et de contraction dans le rectum.
Diarrhée, surtout le matin, de couleur foncée, sombre. (Rumex, Sulph.)
Petites
selles, formées de mucosités sanglantes, visqueuses, avec un besoin urgent
d’aller à la selle, qui cesse après la selle.
Organes urinaires : (Nux
vomica)
Besoin douloureux, infructueux d’uriner (Canth.) ; l’urine passe en gouttes (Aconit, Bell.,
Canth.), avec des brûlures et des douleurs déchirantes dans
l’urètre et le col de la vessie. (Apis, Canth., Can. sat., Caps.)
Urine
pâle, devenant épaisse, blanchâtre, purulente ; rougeâtre, avec un sédiment
comme de la poussière de brique.
Du
mucus tenace passe avec l’urine, sans douleur.
Organes de l’homme : (Nux
vomica)
Libido
facilement excitée (Coni.), érections douloureuses, surtout le matin.
Éjaculations
nocturnes, avec rêves lascifs ; par la débauche, etc. ; mauvais
effets des excès sexuels.
Organes de la femme : (Nux
vomica)
Les règles sont trop en avance et trop abondantes (Alum., Ambr., Ammonium carb., Bell., Calc. c.) ;
l’écoulement est foncé.
Durant les règles, nausées le matin, avec frissons et accès
de lipothymies.
Pression dans les organes génitaux, surtout le matin.
Spasmes
et contraction de l’utérus ; coliques, avec écoulement de sang coagulé. (Caul.,
Sec.)
Organes respiratoires : (Nux
vomica)
Enrouement, avec rugosité et grattage dans la gorge (Caust.) ; provoquant de la toux.
Accumulation
de mucosités tenaces dans la partie supérieure de la trachée. (Bry., Rumex.)
Démangeaison
et chatouillement dans la trachée, occasionnant de la toux par excitation. (Baryt.
c.)
Respiration
oppressée ; respiration difficile, laborieuse par une constriction spasmodique
de la partie inférieure du thorax (Ign., Laur.) ; surtout en marchant ou
en montant des escaliers.
Toux sèche, fatigante (Rumex), depuis minuit jusqu’à l’aube ; dans
la soirée après s’être allongé (Coni., Hyos., Mez., Puls.),
ou très tôt le matin.
Violente toux, le matin, avant de se lever, avec une
expectoration sanguine cailloteuse (Puls.), avec
des douleurs dans la poitrine. (Arn.).
Toux, qui occasionne une douleur de contusion dans les parois
abdominales ; mal de tête comme si la boîte crânienne allait éclater. (Bry.,
Natr. mur.)
Toux, < après manger ou boire
(Cinch.) ; après un effort physique ou mental ; en étant couché sur
le dos ; par le froid ; par le tabac.
Pression dans la
poitrine, comme par un poids lourd, pesant. (Ferr., Phos.)
Névralgie intercostale,
> en étant couché sur le côté qui ne souffre pas.
Rugosité, irritation, comme à vif et sensation du
besoin de gratter dans la poitrine. (Cham.)
Congestion dans
la poitrine, avec chaleur et brûlure.
Coeur et pouls : (Nux
vomica)
Palpitations ; en se couchant
après dîner ; après avoir mangé ; par le café ; par un travail
mental prolongé.
Dos et cou : (Nux vomica)
Lourdeur et raideur au niveau du
cou.
Douleurs déchirantes au niveau de
la nuque et du dos.
Douleurs dans le dos et la région
lombaire, comme par une contusion ou une fracture. (Aloe, Bell., Cimic., Kalium c., Natr. mur., Plat.)
Le dos est
spasmodiquement incurvé, comme une arche. (Cic.,
Op.)
Névralgie
cervico brachiale, cou raide, rigide, < le matin, ou après mangé, et par le
toucher.
Membres : (Nux
vomica)
Douleurs à type
de contusion dans les membres et les articulations, < le matin, au lit.
Tremblement des membres, et
secousses au niveau du coeur.
Grande lassitude et relaxation de
tous les membres, après pris du grand air.
Sensation soudaine, de perte de
force dans les extrémités, le matin.
Les bras, les mains et la plane
des pieds s’endorment.
Membres inférieurs : (Nux
vomica)
Titube, instabilité des extrémités
inférieures ; sensation de coups, de chocs au dessous des genoux ; traîne
les pieds.
Tiraillement paralytique dans les
muscles des cuisses et des mollets, douleurs en marchant.
Gonflement douloureux du genou.
Raideur et tension au niveau des
creux poplités, surtout après être resté debout ; sensation comme si les
tendons étaient trop courts, en se levant d’un siège.
Sensation d’engourdissement des
jambes ; jambes comme mortes.
Crampes dans les
mollets, la nuit. (Calc. c., Nitr. ac., Sulph.)
Généralités : (Nux
vomica)
Grande
débilité avec hyper sensibilité de tous les sens. (Cinch.).
Émaciation. (Ars., Ferr., Graph., Phos., Iodi.,
Natr. mur.)
Pointes, piqûres sous forme de secousses,
de saccades à travers tout le corps.
Tremblements partout ; surtout les
mains ; surtout le matin ; chez les alcooliques.
Violente sensation douloureuse de contraction dans tout le
corps.
Grande lassitude le matin après
s’être levé, autant que le soir au moment du coucher.
Sensibilité et aversion pour le
grand air. (Ammonium carb., Aur., Coccul., Phos., Rumex, Sep., Sil.)
Accès de lipothymie après avoir
marché au grand air.
Veut s’asseoir ou s’allonger.
Convulsions, avec rigidité
tétanique de pratiquement tous les muscles du corps, avec des interruptions de
quelques minutes, durant lesquelles les muscles sont relâchés.
Les spasmes réapparaissent au moindre contact,
toucher. (Stram.)
Paralysie, avec engourdissement
et froid des parties paralysées, occasionnés par l’apoplexie, l’alcool, les
excès sexuels, etc.
Sommeil : (Nux
vomica)
Beaucoup de
bâillements et de somnolence dans la journée. (Nux m.)
Somnolence irrésistible après
avoir mangé, pour plusieurs heures. (Kalium carb., Sil.)
A sommeil tôt dans la soirée, mais
insomnie la nuit.
S’éveille à 3 heures du matin, demeure éveillé pendant des
heures, avec un flot de pensées, tombe dans un sommeil, avec beaucoup de rêves,
à l’aube ; difficile
de se réveiller à ce moment, puis se sent fatigué, faible et redoute de se
lever.
Dort la plupart du temps à plat
dos.
Respiration
ronflante, bruyante durant le sommeil. (Laur., Op.)
Rêves avec des
visions effroyables, qui lui font peur.
Fièvre : (Nux
vomica)
Frilosité et
frissons dans tout le corps, avec peau bleuâtre, surtout au
niveau des mains et des ongles.
Frisson dans la soirée en étant
couché (Nitr. ac.), suivi de chaleur dans la tête et au visage.
Frisson non > par la chaleur ;
< par le mouvement.
Chaleur sèche, qui ne tolère pas
d’être couvert, ou au contraire désire de l’être, pourtant le patient frissonne
en étant découvert.
La chaleur, la
fièvre, précède le frisson, et, réapparaît après le frisson.
Transpiration
après minuit et vers le matin ; acide, d’odeur forte (Arn., Ars., Carb. an.,
Hep. s., Sil.) ; froide,
visqueuse au niveau du visage. (Camph., Verat. album)
Aggravation : (Nux
vomica)
Par les efforts mentaux ; le matin ; après avoir mangé, surtout après dîner ; par le mouvement ; le moindre contact ; au grand air ; par temps sec.
Action thérapeutique : (Nux
vomica)
Mauvais effets de la
nourriture épicée, relevée, du café, du tabac, des boissons alcoolisées ; par tous les mélanges de remèdes, de remèdes
puissants ; par le surmenage
mental, les habitude sédentaires, la suralimentation, le manque de sommeil,
l’insomnie ; les affections périodiques et intermittentes ; les désordres
gastriques, bilieux et intestinaux, surtout la dyspepsie, l’indigestion, la
jaunisse, la constipation, etc. ; hernie ; hépatite ;
hypochondrie ; hémorroïdes ; apoplexie ; affections catarrhales
du nez, des bronches, de l’intestin, de la vessie ; ménorrhagie ;
prosopalgie ; rhumatisme ; goutte ; convulsions ; paralysie.
Conditions d’application : (Nux
vomica)
Tempéraments excitables, emportés.
Convient aux patients coléreux,
minces, irritables, à chevelure foncée, ainsi qu’aux personnes qui fournissent
un gros effort mental, ou qui mènent une vie sédentaire ; les débauchés qui sont irritables et
minces.
Comparaisons : (Nux
vomica)
Ammonium mur., Ammonium carb.,
Ars., Bell., Bry., Calc. c., Carb. v., Cham., Cinch., Coccul., Coff., Cupr.,
Ign., Ipec., Lyc., Merc,., Op., Phos., Puls., Rhus tox., Sep., Sulph.
Ses relations sont : Ars., Ipec.,
Phos., Sulph.
Précède bien Nux v. tandis que
Bry., Puls., et Sulph. le suivent bien.
Antidotes : (Nux vomica)
Aconit, Bell., Camph., Cham., Coff., Coccul., Ign., Puls.
À fortes doses : vin,
café, Camph., Op.
Nux Vomica antidote :
Ars., Cham., Cinch., Coccul., Coff., Op., Phos., Puls.
C’est également
un antidote des aromates, des drastiques, des « gros médicaments, des
médicaments lourds », des narcotiques, du café et de l’alcool.
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