<< page précédente | sommaire | page suivante >> |
Mezereum (Daphne mezereum). (129 symptômes)
Psychisme et Prédispositions psychologiques (Mezereum)
Agité quand il est seul et désir de compagnie.
Humeur hypochondriaque, avec idées dépressives et larmes.
Indifférence pour toutes choses et pour toute personne de son entourage.
Aversion pour parler, il est dur pour lui de prononcer un mot.
[5] Tendance à faire des reproches aux autres ou à leur chercher querelle.
Irrésolution.
Incapable de se souvenir, psychisme facilement confus, embrouillé.
Tête. (Mezereum)
Sensation d’avoir la tête confuse ou comme si on était ivre.
Mal de tête avec frilosité, < au grand air.
[10] Mal de tête au niveau des tempes, et les faces latérales de la tête après un effort et en parlant beaucoup.
Violent mal de tête et grande sensibilité de la tête au moindre contact après une légère colère.
La tête est couverte d’une croûte épaisse comme du cuir, sous laquelle se collecte du pus épais, blanc, tandis que les cheveux sont englués.
Sur la tête, grandes croûtes blanches surélevées, sous laquelle se trouve un liquide ichoreux en grande quantité, qui devient fétide et sous laquelle grouillent des parasites.
Les croûtes sur la tête ont un aspect crayeux et s’étendent aux sourcils et à la nuque.
[15] Sensation de brûlure, de morsure, de démangeaison sur le cuir chevelu, surtout au niveau du vertex ; quand on gratte la localisation change mais la démangeaison s’aggrave ; ceci est suivi de furoncles très douloureux et d’éruptions suintantes, < la nuit et en étant couché.
Douleurs dans les os du cuir chevelu (des deux côtés), avec gonflement et nécroses, grande sensibilité au contact, au froid, au mouvement, < dans la soirée.
Le cuir chevelu est engourdi, avec des douleurs tiraillantes, généralement unilatérales ; < par le froid, le contact et dans la soirée.
Amélioration par la chaleur.
Pellicules blanches, sèches.
Yeux. (Mezereum)
[20] Tendance à cligner des yeux.
Sécheresse des yeux, avec une sensation interne de pression ; sensation d’avoir les yeux trop gros.
Contraction involontaire des muscles autour des yeux.
Larmoiement avec cuisson dans les yeux.
Regarde fixement un point.
Oreilles. (Mezereum)
[25] Démangeaisons derrière les oreilles, le grattage occasionne des petites élévations douloureuses.
Sensation d’avoir les oreilles trop ouvertes et comme si de l’air s’engouffrait, ou comme si le tympan était exposé à de l’air froid, avec un désir de s’enfonçait les doigts dans l’oreille.
Otalgie.
Nez. (Mezereum)
Tic (visible) à la racine du nez.
Coryza fluent, nez endolori, croûtes dans le nez et inflammation et brûlure de la lèvre supérieure.
[30] Diminution de l’olfaction avec sècheresse du nez.
Face. (Mezereum)
Carnation terreuse, grise de la face.
Secousses involontaires, fréquentes des muscles au niveau du milieu de la joue droite.
Douleur sourde, crampoïde et pression engourdissante au niveau de l’os malaire droit, s’étendant aux tempes.
Gonflement de la lèvre inférieure, avec des rhagades.
[35] L’enfant se gratte le visage sans cesse ; la face se couvre de sang.
La face et le front sont rouges et chauds, avec une grande agitation et de la mauvaise humeur.
Dans la nuit, l’enfant se gratte la figure, avec une telle intensité que le lit est couvert de sang le matin ; et la face est couverte d’une croûte que l’enfant garde constamment à vif, et sur ces croûtes se forment des pustules de grande taille.
Sérosité sanguinolente (de la face grattée) qui excorie les autres parties du visage.
Croûte comme du miel autour de la bouche.
[40] La peau du visage est d’une rougeur inflammatoire marquée, l'éruption est suintante et grasse.
Bouche et Gorge. (Mezereum)
Odontalgie avec douleurs piquantes, qui s’étendent aux os malaires et aux tempes.
Sensation d’avoir les dents allongées, plus longues.
Douleurs forantes, piquantes dans les dents cariées, s’étendant à l’os malaire.
Les dentent se carient rapidement.
[45] Les dents sont douloureuses quand on les touche avec la langue.
Brûlure dans la bouche et dans la gorge.
Brûlure dans le pharynx et l’œsophage.
Constriction du pharynx, la nourriture appuie sur cette partie, durant la déglutition.
Estomac et Abdomen. (Mezereum)
La bière a un goût amer et fait vomir.
[50] Appétit augmenté à midi et le soir.
Sensation de nausée dans la gorge.
Sensation comme si la partie postérieure de la gorge était pleine de mucosités, même chose après colportage.
Désir inhabituel pour du jambon gras (le gras du jambon).
Brûlure dans l’estomac, la bouche et la gorge, > en mangeant (en avalant la nourriture).
[55] Douleur sourde dans la région de la rate.
Émissions flatulentes, nombreuses, très courtes, fétides, surtout avant la selle.
Selles et Anus. (Mezereum)
Constipation, selles marron foncé, noueuses, boules très dures, avec de gros efforts pour l’expulsion mais pas douloureux.
Selles molles, brunes, avec une odeur acide.
Selle molle dans la soirée, selle fermentée, pas complètement digérée, d’odeur très forte ou acide.
[60] Diarrhée excessive (petites selles), avec une colique intolérable.
Selles brunes, contenant quelques corps blancs et brillants.
Frissons avant et après la selle.
Durant la selle, prolapsus anal avec constriction anale, ce qui rend très difficile la remise en place du prolapsus.
Avant et après la selle, sensation de rampement dans le rectum comme par des ascaris.
[65] Pointe, piqûre ascendante dans le rectum (dans l’après midi).
Organes Urinaires. (Mezereum)
La sécrétion urinaire est décroissante.
Le matin et dans la matinée, mictions fréquentes de grande quantité d’urine pâle.
L’urine devient floconneuse et présente un sédiment rouge.
Hématurie.
[70] Sensation de piqûre dans le rein, et douleur de déchirement.
Après la miction, démangeaison prépuciale.
Organes Sexuels. (Mezereum)
Hommes. Écoulement muqueux venant de l’urètre.
Chaleur et gonflement du pénis.
Violentes érections et augmentation de la libido.
[75] Gonflement indolore du scrotum.
Gonflement des testicules.
Femmes. Règles trop fréquentes et durant trop longtemps.
Leucorrhée qui ressemble à de l’albumine, pathologique, corrosive.
Organes Respiratoires. (Mezereum)
Dyspnée, comme si la poitrine était contractée, et comme si les poumons étaient collés.
[80] Sensation de constriction des (muscles) de la poitrine.
Besoin, désir de prendre une longue respiration.
Sensation d’avoir la poitrine trop étroite en se baissant.
Brûlure et sécheresse dans la trachée, avec enrouement.
Endolorissement et brûlure dans les os du thorax.
[85] Pointes, piqûres dans le (côté droit) de la poitrine, < en prenant une longue respiration.
Toux spasmodique, violente, comme une coqueluche, occasionnée par une irritation laryngée, s’étendant à la poitrine, expectoration le matin de mucosités jaunes, albumineuses, épaisses, compactes, ayant le goût du sel.
La toux est < dans la soirée, jusqu’à minuit ; ou jour et nuit, avec une sensation de tension thoracique ; en mangeant ou en buvant n’importe quoi de chaud (doit tousser jusqu’au vomissement de la nourriture) ; après avoir bu de la bière.
Dos. (Mezereum)
Douleurs rhumatismales dans les muscles de l’omoplate et de l’épaule ; ils sont tendus et gonflés, et empêche le mouvement.
Extrémités. (Mezereum)
Supérieures. Sensation d’avoir le bras droit foulé au sommet de l’épaule.
[90] La main droite est froide (en écrivant), la main gauche étant chaude (dans une pièce chauffée).
Mains froides.
Tremblement de la main droite.
Les bouts des doigts sont sans force, le patient ne peut rien tenir.
Les mains (et les pieds) s’endorment continuellement.
[95] Inférieures. L’articulation de la hanche droite donne la sensation d’être foulée en marchant.
Secousses involontaires dans toute la jambe droite.
Douleur dans la hanche, la jambe est raccourcie.
Tout le menton est recouvert de croûtes blanches et saillantes.
Craquement dans le genou droit, quand on se lève le matin.
[100] Les jambes et les pieds s’endorment.
Piqûres dans les orteils du pied droit.
Douleur dans le périoste des os longs, surtout le tibia, < la nuit au lit, et de plus le moindre contact est intolérable.
Généralités. (Mezereum)
Tension dans les muscles.
Secousses musculaires involontaires.
[105] Sensation de brûlure dans les parties internes, avec frilosité externe.
Sensibilité à l’air froid.
Sensibilité au lavage avec de l’eau froide le matin.
Sommeil. (Mezereum)
Grande tendance à dormir à cause de l’asthénie, de la fatigue générale.
Le sommeil est perturbé par de violentes douleurs au niveau de la face.
[110] S’éveille après minuit, à cause de rêves animés et cauchemardesques.
Fièvre. (Mezereum)
Pouls plein et dur ; accéléré dans la soirée ; intermittent par moment.
Le frisson est prédominant même dans une pièce chaude.
Frisson avec soif et désir de chaleur.
Frisson venant des membres supérieurs, s’étendant au dos et aux jambes.
[115] Chaleur en étant au lit, surtout à la tête.
Transpiration durant le sommeil, après le frisson, sans fièvre antérieure.
Fièvre intermittente, paludisme ; frisson dans tout le corps, accompagné de contraction asthmatique et d’une sensation d’étroitesse de la poitrine, de face et dans le dos.
Durant le stade de froid, sensation de soif particulière : sécheresse dans la partie postérieure de la bouche, avec accumulation de salive dans la partie antérieure de la bouche sans aucun désir de boire.
Durant le stade de froid, somnolence dans une pièce chaude.
Peau. (Mezereum)
[120] Inflammation et gonflement des os, rachitisme, nécroses, caries.
Démangeaisons le soir quand on est au lit, qui sont < et se transforment en brûlures par le contact ou le grattage.
Sensibilité au contact, au toucher.
Ulcères : avec une aréole, sensibles et saignant facilement (quand on enlève la compresse, qui colle à l’ulcère), douloureux la nuit, le pus tend à former une croûte adhérente, sous laquelle se collecte une grande quantité de pus, inflammation brûlante et piquante.
Vésicules autour des ulcères, qui démangent violemment et brûlent comme du feu.
[125] Desquamation de tout le corps.
Suppuration après les inflammations.
Conditions, Modalités, Concomitants. (Mezereum)
Aggravation dans la soirée, la nuit, par le contact, et le mouvement.
En général, un seul côté du corps est affecté.
Mauvaises conséquences engendrées par l’abus de mercure.
Amélioration en marchant au grand air.
*
* *
<< page précédente | sommaire | page suivante >> |