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(Euphorbium Officinalis)
Action sur l’appareil digestif de
la même manière que Croton, Jatropha et d’autres remèdes soi-disant purgatifs, occasionnant
des vomissements, des diarrhées, ainsi que d’autres symptômes simulant le
tableau clinique cholérique.
Il agit également sur le cerveau,
en occasionnant une violente congestion accompagnée de symptômes de manie
aiguë.
Hempel
(à) considère ce dernier tropisme comme
extrêmement important et il
remarque :
« Je n’utilise jamais
Euphorbium à l’intérieur, à moins les symptômes cérébraux ne l’indiquent,
associés avec un autre phénomène clinique.
Si l’action cérébrale n’est pas
perturbée, si, il n’existe aucun signe d’irritation cérébrale, aucun signe de
violente congestion cérébrale, ou même de délire, Euphorbium n’agira pas
homoeopathiquement sur l’irritation gastro-intestinale qui existe ».
Il agit également sur la peau, occasionnant
une inflammation érysipélateuse et eczémateuse.
Symptômes caractéristiques.
Psychisme : (Euphorbium
officinalis)
Mélancolie ; anxiété ;
appréhension.
Manie aiguë (Bell., Hyosc., Op., Stram.), avec des symptômes violents de congestion
cérébrale (Bell.)
et un pouls rapide, précipité, irrégulier.
Tête : (Euphorbium officinalis)
Violents vertiges en étant debout
ou en marchant au grand air.
Céphalée violente et pressive.
Yeux : (Euphorbium
officinalis)
Douleurs ou
sensations mordantes dans les yeux, avec larmoiement.
Intolérance à la
lumière. (Aconit, Bell., Merc., Sulph.)
Oreilles : (Euphorbium
officinalis)
Sonneries dans
les oreilles, également en éternuant.
Nez : (Euphorbium
officinalis)
Éternuements
fréquents ; coryza fluent.
Face : (Euphorbium officinalis)
Inflammation érysipélateuse de la face, joue gonflée avec
des vésicules aussi grosses qu’un pois, remplies de liquide jaune.
Bouche : (Euphorbium officinalis)
Odontalgie, comme par un clou, une visse, dans une
dent creuse, avec des saccades, des secousses, comme si, elle allait se
déchirer.
Accumulation
excessive de salive. (Cinch., Merc., Iodi.)
Gorge : (Euphorbium
officinalis)
Sensations de brûlures
dans la gorge, qui s’étendent vers l’estomac. (Ars., Canth., Caps., Merc. cor.)
Estomac : (Euphorbium
officinalis)
Soif pour des
boissons froides. (Aconit, Ars., Bry.)
Éructations ;
hoquet fréquent.
Nausées et vomissements.
Brûlures dans l’estomac. (Ars.,
Canth., Caps., Merc. cor.)
Contractions spasmodiques et
coliques dans l’estomac.
Abdomen : (Euphorbium officinalis)
Abdomen rétracté, rentré.
Beaucoup de borborygmes dans
l’abdomen, suivis d’une émission de vents. (Aloe, Coloc., Lyc.)
Coliques spasmodiques, violentes
et flatulentes. (Coloc.)
Selles : (Euphorbium officinalis)
Diarrhée profuse et vomissement.
Selles profuses, diarrhéiques,
dysentériques, fermentées, et minces, comme de l’eau ; pâteuses,
jaunâtres, comme de l’argile. (Bell., Calc. c., Hep. s., Podo.)
Constipation.
Organes respiratoires : (Euphorbium
officinalis)
Toux sèche, saccade, occasionnée
par un chatouillement ou un grattement dans la gorge ou la poitrine.
Respiration
difficile, laborieuse.
Pointes, piqûres
dans le côté gauche de la poitrine.
Pouls : (Euphorbium officinalis)
Pouls rapide,
petit, irrégulier.
Généralités : (Euphorbium
officinalis)
Douleurs
brûlantes la nuit dans les os de la hanche et de la cuisse.
Tendance à
s’évanouir.
Peau : (Euphorbium officinalis)
Inflammation érysipélateuse ; grosses vésicules remplies de serum jaunâtre.
Violente
inflammation phlegmoneuse.
Pustules ;
eczéma ; gangrène.
Démangeaisons
cutanées corrosives, brûlantes.
Fièvre : (Euphorbium
officinalis)
Frissons et
chair de poule sur le corps tout entier.
Peau chaude,
sèche. (Aconit, Bell.)
Transpiration
froide. (Camph., Verat. alb.)
Action thérapeutique : (Euphorbium
officinalis)
Surtout utilisé dans le cholera
sporadique et la diarrhée cholérique, la gastro-entérite, la manie aiguë, l’érysipèle, l’eczéma.
Peut être extrêmement valable en
applications externes dans la thérapeutique des brûlures (Hempel).
Comparaisons : (Euphorbium officinalis)
Ars., Camph., Crot. tig., Jatropha, Colch., Elat., Verat.
alb.
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