Grande Matière Médicale Homoeopathique de Cowperthwaite
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Description: Dr Allen Corson COWPERTHWAITE (1848-1926)EUPHRASIA.

(Euphrasia Officinalis.)

 

Analytique Générale :

 

Par l’intermédiaire du système nerveux ganglionnaire, Euphrasia agit pratiquement entièrement sur les muqueuses, surtout celles de l’oeil et des paupières, ainsi que sur la partie supérieure de l’appareil respiratoire, occasionnant une inflammation catarrhale distincte, faisant partie du tableau clinique de la grippe, et caractérisée par une sécrétion liquidienne exagérée, qui est la caractéristique majeure de ce remède.

 

Symptômes caractéristiques.

 

Tête : (Euphrasia officinalis)

Douleurs de contusion et confusion (Gels.)

Céphalée frontale sourde. (Hydras., Kalium bi., Nux v., Puls.)

Description: Euphrasia

Yeux : (Euphrasia officinalis)

Brûlures dans les yeux, avec larmoiement. (Ars.)

Pression sur les yeux, avec larmoiement.

Sensation de brûlure mordante et fréquente dans les yeux ; des larmes cuisantes coulent des yeux. (Ars., Merc. cor.)

Démangeaisons et brûlures dans les yeux, qui obligent le patient à cligner des yeux et à les essuyer, les frotter. (Croc., Puls.)

Rougeur, brûlure ; le  bord des paupières est gonflé. (Merc. cor., Sulph.)

Tendance à cligner des yeux très souvent. (Croc.)

Paupières sensibles et gonflées.

Flot abondant de larmes irritantes, corrosives, qui l’aveuglent presque. (Merc. cor.)

Vision assombrie, comme au travers d’un voile, dans la soirée. (Caust., Merc., Petrol., Puls., Sulph.)

Sensation comme si la cornée était recouverte de nombreuses mucosités ; ce qui obscurcie la vision du patient et l’oblige fréquemment à fermer les yeux en pressant les paupières. (Croc., Puls.)

Photophobie excessive. (Aconit, Bell., Merc.)

Taches, vésicules et ulcérations de  la cornée. (Merc., Sil.)

Sensation comme si un cheveu pendant devant l’oeil, ce qui l’oblige à se frotter l’oeil.

 

Nez : (Euphrasia officinalis)

Écoulement abondant doux, non irritant (Cepa, acide), coryza fluent (Ars., Merc.), avec des larmes échauffantes et aversion pour la lumière ; < dans la soirée et durant la nuit.

Violente irritation qui le fait éternuer, sans avoir pris  froid ou par une autre cause apparente. (Cham.)

 

Organes respiratoires : (Euphrasia officinalis)

Enrouement catarrhal. (Aconit, Carb. v., Hep. s., Phos.)

Irritation du larynx qui le pousse à tousser, suivie par une pression tensive au dessous du sternum.

Toux en se levant le matin, avec une expectoration abondante de glaires, de mucosités.

Expectoration abondante de mucosités après un colportage volontaire.

Inspiration profonde difficile même en étant assis.

Douleur pressive sous le sternum, avec sensation de piqûre passagère ici et là dans la poitrine.

 

Sommeil : (Euphrasia officinalis)

Bâillement inhabituel en marchant en plein air.

Se réveille souvent, comme par une peur, dans la nuit.

 

Aggravation : (Euphrasia officinalis)

Le matin ; en étant au lit ; à l’intérieur de la maison ; dans la soirée.

 

Amélioration : (Euphrasia officinalis)

Après être sorti de son lit ; à l’extérieur ; par le fait de manger.

 

Action thérapeutique : (Euphrasia officinalis)

Maladies catarrhales aiguës en général ; céphalées ; conjonctivite ; catarrhe bronchique et nasal ; grippe ; fièvre catarrhale.

Amaurose et opacité de la cornée.

 

Comparaisons : (Euphrasia officinalis)

Aconit, Aethus., Arg. nit., Apis, Ars., Bell., Calc. c., Cepa, Coni., Hep. s., Kalium bi., Merc., Merc. cor., Nux v., Puls., Phos., Sulph., Sep.

 

Antidotes : (Euphrasia officinalis)

Camph., Puls.

 

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