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(Euphrasia Officinalis.)
Analytique
Générale :
Par l’intermédiaire du système
nerveux ganglionnaire, Euphrasia agit pratiquement entièrement sur les muqueuses, surtout
celles de l’oeil et des paupières, ainsi que sur la partie supérieure de l’appareil
respiratoire, occasionnant une inflammation catarrhale distincte, faisant
partie du tableau clinique de la grippe, et caractérisée par une sécrétion
liquidienne exagérée, qui est la caractéristique majeure de ce remède.
Symptômes caractéristiques.
Tête : (Euphrasia
officinalis)
Douleurs de
contusion et confusion (Gels.)
Céphalée
frontale sourde. (Hydras., Kalium bi., Nux v., Puls.)
Yeux : (Euphrasia
officinalis)
Brûlures dans
les yeux, avec larmoiement. (Ars.)
Pression sur les yeux, avec larmoiement.
Sensation de brûlure
mordante et fréquente dans les yeux ; des larmes cuisantes coulent des yeux. (Ars., Merc. cor.)
Démangeaisons et
brûlures dans les yeux, qui obligent le patient à cligner des yeux et à les
essuyer, les frotter. (Croc., Puls.)
Rougeur, brûlure ; le
bord des paupières est gonflé. (Merc. cor., Sulph.)
Tendance à cligner des yeux très souvent. (Croc.)
Paupières
sensibles et gonflées.
Flot abondant de larmes
irritantes, corrosives, qui l’aveuglent presque. (Merc. cor.)
Vision assombrie,
comme au travers d’un voile, dans la soirée. (Caust., Merc., Petrol., Puls., Sulph.)
Sensation comme si la cornée était recouverte de
nombreuses mucosités ; ce qui
obscurcie la vision du patient et l’oblige fréquemment à fermer les yeux en
pressant les paupières. (Croc.,
Puls.)
Photophobie excessive.
(Aconit, Bell., Merc.)
Taches,
vésicules et ulcérations de la
cornée. (Merc., Sil.)
Sensation comme
si un cheveu pendant devant l’oeil, ce qui l’oblige à se frotter l’oeil.
Nez : (Euphrasia officinalis)
Écoulement abondant doux, non
irritant (Cepa, acide), coryza fluent (Ars., Merc.), avec des larmes échauffantes et aversion pour la lumière ; < dans la soirée et
durant la nuit.
Violente irritation qui le fait
éternuer, sans avoir pris froid ou
par une autre cause apparente. (Cham.)
Organes respiratoires : (Euphrasia
officinalis)
Enrouement catarrhal. (Aconit,
Carb. v., Hep. s., Phos.)
Irritation du larynx qui le pousse
à tousser, suivie par une pression tensive au dessous du sternum.
Toux en se levant le matin, avec
une expectoration abondante de glaires, de mucosités.
Expectoration abondante de mucosités après un colportage
volontaire.
Inspiration profonde difficile
même en étant assis.
Douleur pressive sous le sternum,
avec sensation de piqûre passagère ici et là dans la poitrine.
Sommeil : (Euphrasia officinalis)
Bâillement inhabituel en marchant
en plein air.
Se réveille souvent, comme par une
peur, dans la nuit.
Aggravation : (Euphrasia
officinalis)
Le matin ; en étant au lit ; à
l’intérieur de la maison ; dans la soirée.
Amélioration : (Euphrasia
officinalis)
Après être sorti de son lit ; à
l’extérieur ; par le fait de manger.
Action thérapeutique : (Euphrasia
officinalis)
Maladies catarrhales aiguës en
général ; céphalées ; conjonctivite ; catarrhe bronchique et nasal ; grippe ;
fièvre catarrhale.
Amaurose et opacité de la cornée.
Comparaisons : (Euphrasia
officinalis)
Aconit, Aethus., Arg. nit., Apis,
Ars., Bell., Calc. c., Cepa, Coni., Hep. s., Kalium bi., Merc., Merc. cor., Nux
v., Puls., Phos., Sulph., Sep.
Antidotes : (Euphrasia officinalis)
Camph.,
Puls.
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